Cérémonie d'ouverture du Dialogue Politique


Libreville, le 28 mars 2017 – Le président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a procédé ce jour au lancement officiel des assises du Dialogue politique. « En menant avec détermination, patriotisme, et sagesse ces échanges, en pensant d’abord au Gabon notre cher pays, vous avez la lourde mission d’indiquer au peuple gabonais l’horizon du futur », a lancé Ali Bongo Ondimba aux participants. Devant plus de 600 personnes dont le Premier ministre, les membres du gouvernement, les membres du Comité ad hoc paritaire, les membres du bureau du dialogue politique représentants la majorité et l’opposition, le corps diplomatique et les représentants de la société civile, Ali Bongo Ondimba a exprimé son soutien, ses vœux de réussite et toute la confiance qu’il place en ces hommes et femmes qui ont fait le choix de placer l'intérêt supérieur de la nation avant leurs convenances personnelles. Occasion également pour le président de la République de revenir sur « ce qui constitue l’essentiel de notre ADN politique national » à savoir le choix du dialogue sur l’affrontement violent et de citer en exemple Léon Mba et Jean Hilaire Aubame qui lors des élections générales de 61 « avaient choisi de jeter à la rivière les vieilles rancunes qui opposèrent longtemps le BDG et l’UDSG, pour constituer la liste d’Union nationale. » Le dialogue politique voulu par le chef de l’Etat au lendemain de sa réélection il y a sept mois, verra la participation de 1 200 organisations de la société civile et de 52 partis politiques de la majorité et de l’opposition. Pendant un mois et demi, les Gabonaises et les Gabonais de tous les horizons et de tous les bords politiques « transcenderont leurs différences » et « saisiront cette opportunité historique », comme l’a indiqué le Co-président, chef de la délégation de l’opposition, M. René Ndemezo’Obiang au cours de son allocution. « Le serment que j'ai prêté dans cette même salle m'engage à consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais », a indiqué le chef de l’Etat avant de conclure en invitant ses compatriotes, « comme l’indique l'hymne national, La Concorde, à oublier nos querelles et à bâtir ensemble, l'édifice nouveau auquel tous nous rêvons ».

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