Le Ministre de la Communication prend contact avec les responsables des Organes de presse écrite.

Le Ministre de la Communication prend contact avec les responsables des Organes de presse écrite le reliquat de l'aide à la presse au centre des échanges.

Blaise Louembe, Ministre de l'Economie Numérique, de la Communication et de la Poste, au sein de l'équipe gouvernementale de Raymond Ndong, a conféré dernièrement avec les responsables des organes de la presse écrite, dans le but d'échanger avec eux, sur les questions relatives à la subvention allouée à cette dernière par l'Etat, d'une part, et sur les forces et faiblesses des entreprises de communication écrite au Gabon, d'autre part.,

Dans un hôtel de la place, les journalistes étaient au rendez-vous, pour écouter le nouveau patron de la Communication. Blaise Louembe, répondant à de nombreuses récriminations formulées depuis la dernière distribution de l'aide à la presse écrite, a annoncé qu'il y avait un reliquat de 25.000.000 de francs CFA, dont une commission invitée à se mettre en place, devrait définir l'utilisation.

Autre volet de cette épineuse question, celui de la réflexion autour des nouveaux critères d'éligibilité à cette cagnotte, qui mettraient fin aux contestations souvent enregistrées. Mais rien de cela ne résout les questions de fond concernant la survie et la vitalité de la presse, qui vivote, plus qu'elle ne vit.

Le Ministre a jugé utile de confier officiellement ce dossier brûlant à son secrétaire Général adjoint, Mme Monique Ondo Mvé, qui sera assistée par d'autres responsables de son Cabinet, afin de mettre en lumière les pratiques financières qui ont engendrées ce reliquat.

En outre, concernant l'exploitation de la somme restante, le Ministre, a proposé aux responsables des organes de presse, de mettre en place un Comité ad hoc qui se chargera de réfléchir sur le mode d'absorption de ce reliquat en faveur de l'ensemble des organes de presse écrite. Ce comité aura également la responsabilité d'élaborer, de façon minutieuse et objective, les nouveaux critères d'accessibilité à la subvention, et ce, dans l'optique de promouvoir l'équité et d'apporter une valeur ajoutée à la performance des organes de presse.

Face au patron du département, les journalistes ont évoqué les besoins en formation, en matière d'éthique, de déontologie et de techniques d'écriture de presse. Certains ont souhaité que le reliquat de la subvention de 2011 serve à cette fin.

Au passage, Blaise Louembe a fustigé certaines dérives observées dans la presse, étant lui-même la cible des médias. Souvent, selon lui, pour animé la galerie.

F.B.