Clôture de la première session 2013 de la Carte Professionnelle de Presse

.La première session ordinaire de la Carte professionnelle de presse a bouclé ses activités ce 28 février 2013, au cours d'une séance de clôture présidée par le ministre de la Santé, Léon Nzouba, assurant l'intérim du ministre de l'Economie numérique, de la Communication et de la Poste, en déplacement à Ouagagou (Burkina faso), pour le Faspaco.

Au total, 158 dossiers de demande de cartes ont été examinés. Selon le Rapporteur de la Commission nationale de la Carte professionnelle de presse, Jean-Yves Ntoutoume, 138 desdits dossiers ont reçu l'accord, soit 44 cartes de Communicateurs honoraires, pour les professionnelle ayant totalisé 20 ans et plus dans leur corporation ; 84 cartes ordinaires et 10 cartes de stagiaires.

Par contre, 18 dossiers ont été mis en instance, pour audition des requérants et 2 ont été rejetés, pour défaut de qualification. Les dossiers parvenus hors délais à la commission, eux, seront examinés au cours de la session de novembre, explique le rapport des travaux.

Un quota d'attribution de la carte de presse, somme toute insignifiant, par rapport au nombre de journalistes, techniciens et producteurs exerçant sur le territoire national. D'où le souhait du ministre Léon Nzouba,  adressé au président de la Commission, Pascal Migoula et à l'ensemble des commissaires, de voir les activités de l'instance se poursuivent au-delà des 8 jours francs délimités par le Code de la Communication, afin que des campagnes soient menées dans les provinces, pour la sensibilisation des communicateurs sur l'importance de cette pièce.

La Carte professionnelle de presse est, en effet, un instrument d'expression de la liberté de la presse, au Gabon. Délivrée par le ministre de la Communication, elle contribue à un accès équitable de tous les médias à l'information. Le ministre Nzouba invite ainsi les responsables politiques et administratifs à l'exiger comme instrument d'accès des hommes et femmes des médias à leurs manifestations.